Appel à l’Assemblée Générale des personnels de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne

De la part de l’intersyndicale et des collègues mobilisé.e.s

Si vous pensez qu’il est important de soutenir les collègues et les étudiants qui s’opposent à la loi ORE depuis des mois au nom de l’intérêt général et de continuer à lutter, si vous pensez que la surdité du ministère est intolérable et que les réformes annoncées par ce dernier d’ici l’été doivent être combattues, si vous pensez enfin que l’attitude de notre présidence et les représailles qu’elle met en œuvre ne peuvent être acceptées, nous vous invitons à venir le dire en
                         

  Assemblée Générale le jeudi 3 mai 2018 à 10h,
au centre Panthéon  (rendez-vous dans la cour)

 

Venez discuter du futur de notre université et désigner les représentants de l’université Paris 1 à la coordination des Universités qui se réunira le 5 mai 2018. Au cours de ces derniers mois, bien des problèmes et besoins ont été mis en évidence et des propositions doivent être avancées.

Les personnels et étudiants mobilisés exigent que cette lutte inédite soit respectée et non entravée. Un certain nombre de droits et de libertés sont malmenés actuellement au sein des universités, dont la nôtre :

Le droit de réunion et d’information dans des espaces adaptés : refuser des salles ou amphis et fermer préventivement des centres quand il doit y avoir une assemblée générale n’est pas admissible

Le droit de grève des personnels contractuels, vacataires comme titulaires, doit être respecté : aucune déclaration préalable n’est obligatoire ; des préavis ont été déposés par les syndicats

Les franchises universitaires ne prévoient l’intervention des forces de police qu’à la demande du président de l’université. Il est impératif qu’aucune force de police ne soit présente devant ou dans les centres d’examen lorsqu’ils seront organisés.

Les personnels et étudiants mobilisés demandent que la présidence de Paris 1 ne pénalise aucun.e. étudiant.e.s et prenne en compte la situation exceptionnelle en cours ; ils exigent donc

– L’abandon de toute représaille contre les étudiant.e.s mobilisé.e.s, occupant.e.s ou non

– La récupération par les étudiant.e.s de leurs effets personnels se trouvant à Tolbiac lors de l’intervention des CRS

– La réouverture du site de Tolbiac et de l’ensemble des centres et des bibliothèques

– Le paiement des vacataires payé.e.s à l’heure qui ont été empêché.e.s de faire leurs heures d’enseignement en raison des fermetures de centres ; ces représailles exercées contre les plus vulnérables d’entre nous ne seront pas tolérées

– Le respect des décisions prises par les commissions d’examen des vœux. Celles-ci sont souveraines : que la présidence s’oppose à leur décision de classer ex-aequo les candidats et de leur dire oui à tous, en suivant l’avis majoritaire de l’UFR, n’est donc pas admissible

– L’aménagement des examens pour les adapter aux modifications qui ont affecté la formation délivrée au cours du second semestre et le respect des décisions prises par les responsables pédagogiques d’UE ou par les conseils de départements ou d’UFR

– La prise en compte des réclamations des étudiant.e.s mobilisé.e.s ou non s’estimant pénalisés

L’autoritarisme du ministère qui s’exerce aujourd’hui contre les libertés et les droits des collègues et des étudiants menace la nature de l’université elle-même, et les réformes en cours menacent ses missions. La loi ORE doit être retirée et nous exigeons des moyens pour l’ESR à la hauteur des besoins.

Venez très nombreux !

CGT-FERCSup, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, Solidaires Étudiants, SUD Education, UNEF